OCBC – Trafic illégal de biens culturels

Lutte contre le pillage et le trafic de biens archéologiques

Contexte :

Créé en 1975, l’OCBC est le service d’enquête de la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ), ayant compétence nationale. Il est composé de policiers et de gendarmes.

 

Besoin :

Le trafic illégal de biens culturels demeure, au regard des profits générés, comme un des plus importants trafics mondiaux. La France tout comme l’Italie, par l’extrême richesse de leur patrimoine, sont les deux pays d’Europe principalement victimes des vols de biens culturels. Les résidences des particuliers constituent les principales cibles des malfaiteurs, particulièrement les châteaux et maisons bourgeoises, mais également les églises et parfois les petits musées moins surveillés.

Pleinement engagée dans la lutte contre la criminalité organisée, la France crée l’OCBC – Office central de lutte contre le trafic de biens culturels – dès 1975.  Cette entité gouvernementale rattachée à la police judiciaire, traite d’enquêtes complexes en matière de vol et de recel de biens culturels mais aussi des affaires de faux, d’escroquerie en bande organisée et de blanchiment de dimension nationale et internationale. L’OCBC intervient notamment dans la lutte contre le pillage et le trafic de biens archéologiques en provenance des zones de conflit.

Dans le cadre de ces actions, l’OCBC crée la base TREIMA en 1995. Cette banque de données d’images d’œuvres est alimentée régulièrement par les photographies des biens culturels volés en France et à l’étranger quand leur disparition est signalée. Cette base contient aujourd’hui plus de 100 000 images.

 

Objectifs :

  • Accélérer leur travail d’investigation
  • Gain significatif d’efficacité dans le travail

 

Solution :

  1. Fournir notre technologie de Visual Search facilement intégrable dans l’environnement technologique de l’OCBC
  2. Assurer une technologie de reconnaissance d’images scalable et au temps de réponse très rapide
  3. Donner accès à notre technologie en mode licence. Cela permet une intégration en local et assure pleinement la confidentialité des données de l’OCBC (l’équipe de LTU n’a pas de visibilité sur les requêtes faites)

Indicateurs de perfomances

100 000 images
Réduction par 5 des vols
Client depuis 17 ans

Réultats :

L’utilisation de technologies de computer vision pour l’OCBC

Pour accélérer leur travail d’investigation, l’OCBC a cherché une brique technologique de traitement d’images et d’objets à intégrer dans leur environnement produit. En se basant sur la reconnaissance visuelle par signature unique de LTU disponible en licence OnPremise, l’organisation facilite le travail d’enquête, en explorant sa base de données afin de la comparer à une œuvre retrouvée et de trouver l’affaire associée.

L’OCBC travaille en étroite collaboration avec Interpol, Europol et les pays européens comme l’Italie.

La collaboration a montré son efficacité, car sur la dernière décennie, la baisse du nombre de faits de vols est notable pour les églises. On comptait autour de 6000 faits de vols dans les années 2000. Actuellement ce chiffre oscille désormais entre 800 et 1500 faits de vols, ces 3 dernières années. Les identifications et restitutions d’objets volés sont en hausse constante, fruit d’un intense travail de documentation et de diffusion de l’information en particulier par les bases de données culturelles ou policières.